Photo : FIQ-Santé / Flickr

En colère contre le gouvernement, les infirmières bloquent des ponts à Montréal et à Québec

Ce sont plus de 200 manifestantes qui se sont réunies ce matin pour bloquer le pont Jacques-Cartier et le pont de Québec en exprimant leur exaspération face au gouvernement qui fait traîner la négociation de leur convention collective. Les professionnelles en soins affiliées à la FIQ promettent d’autres coups d’éclat si le gouvernement continue d’ignorer leurs demandes.

« Présentement, c’est la non-négociation à la table. Il faut que ça bouge. Ça n’a aucun bon sens de prendre les professionnelles en soin en otage. »

Julie Daigneault, présidente du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ)

Cela fait plusieurs mois que les employées du réseau de la santé dénoncent la détérioration de leurs conditions de travail et la pression intense qu’elles vivent depuis le début de la pandémie. Des milliers de plaintes ont été transmises au ministère de la santé et rien n’a changé. Plusieurs employées ont démissionné ou se sont retrouvées en arrêt de travail ces derniers mois, ce qui a causé des ruptures de service dans certaines régions.

Questionnée par Majeur à propos des conditions de travail imposées par le gouvernement au printemps passé, Julie Daigneault témoigne de l’effet contre-productif de ces mesures :  « On le voit, les gens démissionnent à grandes pelletés. Ce n’est pas efficace comme moyen. »

Dans le cadre des négociations, les professionnelles de la santé revendiquent l’élimination de la surcharge de travail et du temps supplémentaire obligatoire, l’ajout de postes à temps complet, ainsi que des mesures pour rendre la profession attractive. Les employées déplorent que l’offre du gouvernement représente une détérioration des conditions de travail par rapport à leur niveau actuel.


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