Photo : Gautam Arora / Unsplash

Grève des éducatrices : le gouvernement refuse toujours d’améliorer les conditions de travail

Face au refus du gouvernement Legault d’améliorer leur condition salariale, les 10 000 éducatrices en milieu familial ont déclenché une grève générale lundi. Le ministre de la famille Mathieu Lacombe maintient la ligne dure et refuse de répondre aux demandes des grévistes

Alors qu’elles gagnent moins du salaire minimum pour s’occuper des enfants, les éducatrices en milieu familial réclament une augmentation salariale pour atteindre 16,75 $ de l’heure. En ce moment, elles doivent payer de leur poche matériel, jouets et nourriture destinés aux enfants. Le ministre Lacombe offre plutôt une augmentation estimée à 12,83 $ de l’heure, soit toujours en-dessous du salaire minimum. Il juge que les demandes des éducatrices sont déraisonnables.

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ), qui représente les éducatrices en grève, est prête à avoir recours à un arbitre. Cela remettrait la résolution du conflit entre les mains d’une personne extérieure et objective. Jusqu’à maintenant, le ministre Lacombe a refusé l’arbitrage.

Pour justifier son refus de répondre aux revendications des éducatrices, le gouvernement affirme qu’il faut « respecter la capacité de payer des Québécois. » Pourtant, il a récemment versé 19 millions $ pour la relance d’une mine de diamants déficitaire et est prêt à investir jusqu’à 9 milliards $ dans le projet GNL-Québec.


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