Photo : Wikimedia Commons

Le poulet Subway n’est pas vraiment du poulet

Selon une étude faite en 2017, le produit appelé « poulet » par la chaîne Subway ne serait constitué qu’en partie de protéines de volaille. La Cour d’appel du Québec vient d’autoriser un recours collectif qui devra trancher la question de savoir si la chaîne a trompé ses clients en désignant les sandwichs qu’elle leur vendait comme étant «au poulet».

En 2017, un reportage de la CBC s’est intéressé à la teneur en poulet de différents produits de restauration rapide. Il a révélé que ce que la chaîne Subway appelle du « poulet » ne contient en réalité qu’environ 50% de protéines de poulet. Dans le cas des lanières, ce chiffre baisse à 42,8%. Le reste serait essentiellement constitué de soya. Les analyses ont été faites, à l’époque, par un chercheur d’un laboratoire de l’Université Trent, en Ontario.

La Cour d’appel du Québec vient d’autoriser un recours collectif contre la chaîne de restauration rapide basée sur ces informations. On reproche à Subway d’avoir mal renseigné ses clients sur le contenu de ses produits alimentaires. Celui-ci serait au bénéfice de toute personne qui a acheté un « sandwich au poulet » dans l’un des restaurants de la chaîne au Québec entre le 24 février 2014 et le 31 décembre 2017. Lors du procès, l’entreprise devra prouver qu’il y a bien du poulet dans ses sandwichs, sinon elle pourrait devoir rembourser les sandwichs achetés pendant la période visée.

Plus tôt cet automne, la Cour suprême d’Irlande a rendu un jugement selon lequel le « pain » utilisé pour fabriquer les sandwichs de la chaîne ne correspond pas à la définition légale du pain. Celui-ci contiendrait trop de sucre et devrait plutôt être catégorisé comme un produit de boulangerie sucré.


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