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Trump réhabilite la pendaison aux États-Unis

Alors qu’il a perdu l’élection du 3 novembre et qu’il doit quitter le pouvoir le 20 janvier, Donald Trump profite de ses derniers moments comme président pour faire passer certaines mesures. Parmi celles-ci, il a réintroduit la peine de mort fédérale et autorisé le recours à la pendaison et au peloton d’exécution comme méthodes d’exécution pour les condamnés à mort.

La nouvelle règle pour l’exécution des condamnés à mort pour des crimes relevant des lois fédérales américaines a été promulguée le 24 novembre dernier par le secrétaire à la Justice, William Barr. Elle prévoit que l’exécution des criminels condamnés à la peine de mort pour des crimes tels que le meurtre, la trahison, l’espionnage ou le trafic de drogue à grande échelle devra être faite par injection létale ou suivre les lois des États. À l’heure actuelle, 22 États autorisent toujours la peine de mort dans le pays, et chacun prévoit des dispositions différentes. Souvent, ces méthodes alternatives d’exécution sont utilisées lorsque les produits utilisés pour l’injection létale sont difficiles à acquérir.

À certains endroits, comme en Alabama, en Oklahoma et au Mississippi, on a recours à l’exécution par atmosphère contrôlée, c’est-à-dire à l’asphyxiation du condamné en lui faisant respirer de l’air sans oxygène. Au Delaware, au New Hampshire et dans l’État de Washington, la pendaison fait partie de l’arsenal à la disposition des autorités, bien qu’aucune exécution de ce genre n’ait eu lieu depuis 1996. Le peloton d’exécution, quant à lui, est permis par les lois de l’Utah, de l’Oklahoma et de la Caroline du Sud. La chaise électrique est également utilisée par de nombreux États.

En même temps, Donald Trump planifie distribuer un grand nombre de pardons présidentiels à des personnes qui n’ont pas été reconnues coupables de crimes, de manière à les protéger de poursuites futures. Parmi elles se trouvent ses trois enfants les plus âgés – Donald Jr, Eric et Ivanka –, son gendre Jared Kushner et son avocat Rudy Giuliani. Il a même laissé entendre à un de ses conseillers qu’il pourrait pardonner toute personne qui a déjà parlé avec lui.


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