Photo : Axel Drainville / Flickr

Les personnes âgées et les minorités visibles ont plus de problèmes de logement

Les personnes âgées et celles appartenant à une minorité visible sont plus susceptibles d’avoir des « besoins impérieux » en matière de logement, selon Statistique Canada. Une part importante de ces personnes vit dans des logements inabordables, de mauvaise qualité ou trop petits.

En 2018, le quart des Canadiens appartenant à une minorité visible vivaient dans un logement trop cher. Et pour 13,9% d’entre eux, le coût trop élevé s’ajoute à un problème de taille ou de qualité. Autrement dit, ces gens paient trop cher pour des logements qui sont trop petits et/ou insalubres et ils n’ont pas les moyens de trouver un meilleur logement. Cela représente près du double des personnes n’appartenant pas à une minorité visible (7,2%). 

Chez les personnes âgées vivant seules, 37% vivent dans un logement inabordable. Dans le contexte de la pandémie, cette pression s’ajoute à celle des mesures de confinement, qui causent de la détresse psychologique. Du côté des aînés vivant avec une ou plusieurs personnes, la situation est moins pire mais tout de même préoccupante : 10,8% d’entre elles vivent dans des logements trop chers pour leurs moyens.

Dans l’ensemble, l’Enquête canadienne sur le logement montre que 11,6% des ménages, ou 1,6 million, vivent dans des conditions de logement problématiques sans avoir les moyens de trouver un logement adéquat dans leur collectivité. Les problèmes de logement ne sont pas le lot de tout le monde. Par exemple, certains patrons liés à l’empire Bombardier se sont achetés des propriétés valant plusieurs millions $ en pleine pandémie.


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