Photo : Clément Falize / Unsplash

La pandémie liée à la destruction de la planète?

En accroissant les zones habitables de plusieurs espèces de chauve-souris, le réchauffement climatique aurait contribué à la transmission à l’humain du coronavirus responsable de la Covid-19 selon une nouvelle étude. 

Une étude menée par des chercheurs de l’université Cambridge suggère que le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans l’éclosion de la pandémie. Les changements climatiques ont en effet élargi les zones habitables d’une quarantaine d’espèces de chauve-souris (espèce d’origine présumée du virus) dans  la région qui chevauche le sud de la Chine, la Birmanie et le Laos. Puisque chaque espèce est en moyenne porteuse de 2,7 types de coronavirus, ce serait près d’une centaine de ces virus qui circulent dans ces localités.

Pour Robert Meyer, l’auteur principal de l’étude, les réchauffements climatiques favorisent les contacts entre les animaux et les êtres humains et donc, les possibilités de transmission de virus:

« Ce sont les deux faces d’une même pièce, nous pénétrons plus profondément leur habitat et, en même temps, le changement climatique peut pousser les pathogènes vers nous. »

Robert Meyer en entrevue avec l’Agence France-Presse

D’autres scientifiques ont fait valoir que  la croissance de la population humaine et la destruction d’habitats naturels pourraient avoir joué un rôle plus important que le réchauffement climatique dans la transmission du virus de l’animal vers l’être humain. Dans tous les cas, ils s’entendent sur le rôle que joue la destruction des écosystèmes par l’être humain dans la pandémie. 

Au Québec, 85 000 emplois sont menacés par l’inaction du gouvernement Legault dans le dossier des changements climatiques. Le plan vert du gouvernement, déposé en novembre dernier, abandonne les cibles de réduction des gaz à effet de serre qu’il s’était lui-même fixé.


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