Face aux offres inflexibles et insuffisantes du gouvernement, la Centrale syndicale du Québec (CSQ), ses fédérations et l’Association des enseignants et des enseignantes du Québec (APEQ-QPAT) ont voté à 73% en faveur de la tenue d’une grève. Cette décision est motivée par une crise sans précédent des conditions de travail dans les milieux de l’éducation et de la santé.
Face à l’intransigeance du gouvernement dans les négociations du secteur public, la CSQ, ses fédérations et l’APEQ-QPAT ont voté à 73% en faveur de la grève. La centrale syndicale avait annoncé son intention de consulter ses membres en vue d’une grève en décembre dernier, citant le fait que le gouvernement de la CAQ ne prend simplement pas au sérieux les demandes des travailleuses du secteur public.
Depuis, le gouvernement a continué de faire la sourde oreille, ignorant par exemple les appels à l’action pour régler le dossier de la ventilation des classes. Pire, selon la CSQ, les quelques solutions proposées ne font rien pour régler le vrai problème, soit que les réseaux de la santé et de l’éducation ont été dévastés par des compressions budgétaires et ne sont simplement pas en mesure de répondre aux besoins de la population à l’heure actuelle.
Une autre syndicat, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), avait annoncé son intention de s’organiser en vue d’un mandat de grève en décembre. Une rencontre avec un médiateur a eu lieu la semaine dernière, mais un représentant a indiqué qu’aucun progrès n’a été fait.