Photo : Wikimedia Commons

Une pétition réclame l’annulation de la nomination de Marie Grégoire à BAnQ

Une vague d’insatisfaction traverse les milieux documentaires depuis la nomination de Marie Grégoire à la tête de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Une pétition lancée hier appelle même à l’annulation de sa nomination.

Le 8 juillet dernier, l’ancienne député adéquiste et commentatrice dans les médias, Marie Grégoire, a été nommée présidente-directrice-générale de BAnQ par le Conseil des ministres. Suite à sa nomination, de nombreuses voix s’étaient élevées pour revendiquer la nomination d’une personne bibliothécaire ou archiviste afin de diriger l’institution. Parmi elles se trouvent notamment des professeurs de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, des associations professionnelles du milieu ainsi que Catherine Dorion, la porte-parole de Québec solidaire en matière de culture et de communication. 

Hier, une pétition lancée par un bibliothécaire universitaire, Guy Teasdale, demande la démission de Mme Grégoire. Une employée de la Grande Bibliothèque qui a préféré garder l’anonymat a aussi confirmé à Majeur un climat d’insatisfaction au sein du personnel. 

Cette prise de positions s’ajoute à une variété de réactions négatives face à cette nomination :  accusations de la CAQ de ne pas respecter sa promesse de s’abstenir de toute nomination partisane, commentaires satiriques à l’endroit de Marie Grégoire et de ses compétence en bibliothéconomie et appels à la démission des membres du conseil d’administration de BAnQ. 

De son côté, la future présidente-directrice générale a mentionné ne pas vouloir s’entretenir avec les médias avant d’avoir rencontré sa nouvelle équipe. Joint par Majeur, le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-e-s de BAnQ (STTUBAnQ) n’a pas voulu commenter la diffusion de la pétition.


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