Le parti Transition Québec s’engage à rendre “la” bus gratuite

Transition Québec propose de rendre le transport en commun gratuit pour tout le monde dans la capitale nationale. La mesure rendrait le système de transport en commun de la capitale plus accessible et efficace tout en évitant les retombées écologiques néfastes du plan actuellement mis de l’avant par le gouvernement provincial.

Le parti Transition Québec s’est engagé à rendre le transport en commun gratuit s’il est élu à la mairie de Québec en novembre prochain. La mesure abolirait la tarification pour l’accès à toute forme de transport en commun régie par la Ville de Québec. D’un coût estimé à 69 millions $, la mesure serait financée entre autres à l’aide d’une taxe sur l’essence plus élevée ainsi que des péages. Le parti en a fait l’annonce en soulignant qu’il proposait que “la” bus soit gratuite à Québec, reprenant la façon de parler locale qui est l’objet de débats pour certains et de fierté pour d’autres.

La cheffe du parti, Jackie Smith, rappelle que le transport génère à lui seul 43% des émissions de gaz à effets de serre (GES) du Québec. Selon elle, la transition au transport collectif est urgente et devrait passer par la gratuité, qui présente plusieurs avantages. En premier lieu, des services de transport collectif gratuits sont beaucoup plus accessibles, ce qui en favorise l’utilisation par la population. La gratuité peut aussi améliorer la qualité et l’efficacité du service en réduisant les ralentissements causés par la vente et la vérification des titres de transport. Ne plus avoir à gérer la tarification permettrait aussi au Réseau de transport de la capitale (RTC) d’économiser près de 7 millions $.

L’annonce survient quelques jours après des révélations sur le plan de bonification du transport en commun du gouvernement caquiste de François Legault, qui préfère élargir les voies des autoroutes de la capitale. Le plan a été vertement critiqué par les partis d’opposition et plusieurs intervenants parce qu’il aurait l’effet inverse et encouragerait plus d’automobilistes à prendre la route, plutôt que l’autobus.


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