Photo : CDC / Unsplash

Écoles : le personnel de soutien prêt à la grève pour forcer le gouvernement à écouter ses demandes

Les employées de soutien en milieu scolaire ont voté en faveur de cinq jours de grève pour mettre la pression sur le gouvernement, après un an de négociation pour le renouvellement de leur convention collective. Elles dénoncent la surcharge de travail qui leur est imposée et la précarité de leurs emplois.

Les membres du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec-FTQ) ont massivement voté en faveur d’un mandat de grève de cinq jours. Les 7000 travailleuses de cinq Centres de service scolaires ont voté à 91% en faveur d’un débrayage, qui sera mis en oeuvre si le gouvernement continue d’ignorer leurs demandes dans les négociations pour renouveler leur convention collective.

Les éducatrices en service de garde, les secrétaires et autres professionnelles du SEPB font un travail essentiel en première ligne. Elles exigent donc de la reconnaissance de la part du gouvernement, qui se montre « intraitable » dans les négociations. Celui-ci « manque de respect envers ses employées du soutien scolaire qui tiennent le système d’éducation à bout de bras », critique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.

En plus de demander de meilleures conditions salariales pour les travailleuses, le syndicat critique la précarité des emplois, dont les deux tiers sont temporaires ou à temps partiel. Les conditions de travail difficiles ont pour conséquence une pénurie de personnel, et donc une surcharge de travail pour les employées actuelles.

Les négociations s’étirent depuis maintenant un an. Pourtant, le gouvernement avait invoqué la pandémie pour imposer des négociations accélérées, forçant le syndicat à réduire ses demandes.

« Sur le plancher on entend et on ressent une colère et une frustration grandissantes en raison des négociations qui stagnent depuis trop longtemps. Nos membres en ont assez et ils ont décidé de se tenir debout face à un gouvernement méprisant et intraitable. »

Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.


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