Est-ce que la COVID-19 aura raison de la Ligue nationale de hockey féminin?

La veille de la demi-finale qui devait se dérouler le 4 février dernier, la commissaire Ty Tumminia a annoncé par communiqué que la sixième saison de la Ligue nationale de hockey féminin (NWHL) était suspendue jusqu’à nouvel ordre. Une série d’éclosions parmi les joueuses des équipes compétitrices a forcé la ligue à agir pour protéger la santé des athlètes professionnelles.

Une saison courte et en accéléré

Pour sauver la saison 2021 tout en respectant les contraintes liées à la COVID-19, la NWHL avait décidé d’organiser un tournoi rapide entre les six équipes. Réunies à Lake Placid dans l’état de New York, les équipes devaient jouer 7 matchs chacune afin de déterminer qui se rendrait en demi-finales. La ligue avait même obtenu un contrat télévisuel pour les demies et la finale, une première dans l’histoire du hockey professionnel féminin. Malheureusement, le tournoi a été suspendu avant que les joueuses puissent bénéficier de cette diffusion.

De nombreuses éclosions au sein des différentes équipes avaient retardé certains matchs, mais c’est le retrait du Metropolitan Riveters de la compétition qui a sonné l’alarme pour le reste de la saison. Ty Tumminia reste optimiste pour la suite :

« Aucune équipe n’a soulevé la coupe, mais cela ne veut pas dire que nous n’allons pas la soulever en cette sixième saison. […] Le fait que nous n’ayons pas pu donner aux athlètes la plateforme qu’elles méritaient, sur NBC, c’est ce qui nous attriste le plus. »

Ty Tumminia, commissaire intérimaire de la NWHL

Quel est l’avenir du hockey professionnel féminin?

La date du retour au jeu de la NWHL n’est pas encore connue, mais il est clair que la jeune ligue de hockey n’est pas au bout de ses peines. Après la COVID-19, il lui faudra trouver des investisseurs et régler son différend avec le syndicat des joueuses.

Dani Rylan, la fondatrice de la ligue, a cédé son poste de commissaire à l’automne afin de se consacrer à temps plein à la recherche de propriétaires indépendants, prêts à investir de l’argent neuf dans la ligue.

Contrairement à la ligue féminine de basketball, la NWHL n’a pas de partenariat avec la LNH. Pour l’instant, seules deux équipes (Boston et Toronto) sur six sont détenues par des propriétaires indépendants.


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