Photo : CDPQ Infra

Nouvelle phase du REM : Valérie Plante atteint 2 de ses objectifs en transport en commun

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a dévoilé mardi la deuxième phase de son projet de Réseau express métropolitain (REM). Ce nouveau tronçon comportera deux antennes reliant le centre-ville de Montréal à Montréal-Nord et Pointe-aux-Trembles, pour un total de 23 stations sur 32 km de voies, réalisant au moins deux des objectifs de la mairesse en termes de transport en commun.

Le président de la CDPQ, Charles Émond, était accompagné du premier ministre François Legault, de la mairesse de Montréal Valérie Plante ainsi que des ministres François Bonnardel et Chantal Rouleau pour dévoiler ce projet budgété à 10 milliards $. Cela en ferait le plus gros investissement en transport collectif de l’histoire du Québec, bien que le partage des coûts entre la Caisse et les ordres de gouvernement reste à préciser. Le tracé suivra le boulevard René-Lévesque au centre-ville, puis la rue Notre-Dame avant de se séparer en deux : une branche suivra le boulevard Lacordaire vers le nord, en traversant l’arrondissement Saint-Léonard, et l’autre suivra la rue Sherbrooke vers l’est. Les trains passeront à une fréquence de deux à quatre minutes aux heures de pointe.

Sur les 32 km de voies qui seront construites, seulement 7 km seront creusées, alors que les autres seront montées sur une structure aérienne, y compris au centre-ville. Cela soulève des enjeux pour l’intégration architecturale de ces voies. En conférence de presse, la mairesse Valérie Plante a assuré que ce serait une priorité de la Ville, soulignant qu’« il faut que ce soit beau partout. » Elle a également ajouté que ce projet servira de tremplin pour le réaménagement de la rue Notre-Dame ainsi que pour le tramway vers Lachine. Elle considère que deux des trois objectifs de son projet de « ligne rose » seront atteints : desservir Montréal-Nord et le sud-ouest. L’autre objectif, soulager la ligne orange, reste à être concrétisé par d’autres mesures.

Le nouveau tronçon du REM permettra de relier certains secteurs de manière beaucoup plus rapide au centre-ville, voire plus rapidement que l’automobile. Cela apportera également des économies de temps aux gens qui habitent à Terrebonne, Mascouche et Repentigny, qui pourront laisser leur voiture chez eux. Au total, la CDPQ estime que cela permettra une réduction de 35 000 tonnes de gaz à effet de serre par année.

Le premier ministre François Legault a indiqué qu’il veut faire de cela un projet de développement économique, notamment en redéveloppant de nombreux terrains vacants le long du tracé. Toutefois, pour ce qui est de la construction des voitures du REM, il ne s’est pas engagé à ce que ce soit fait en sol québécois. Celles de la première phase du projet sont effet construites en Inde.


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