En dépit de la possibilité de transmission par aérosol de la COVID-19, le gouvernement tarde à passer à l’action pour améliorer la qualité de l’air dans les classes. Comme cette décision met en danger leur santé et celle de leurs élèves, des professeurs et leurs syndicats demandent au gouvernement d’agir rapidement.
Les problèmes de qualité de l’air dans les classes sont connus depuis longtemps, et l’inaction du gouvernement continue de mettre les élèves et le personnel scolaire en danger selon plusieurs syndicats. Le plan de ventilation du gouvernement, qui avait été critiqué pour contrevenir aux normes du ministère de l’Éducation lui-même, s’appuie sur des données insuffisantes. L’ensemble des locaux et l’entièreté des écoles de la province devrait être inspecté selon la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
En plus de ces tests, la CSQ demande la fermeture immédiate des locaux non ventilés ne comportant pas de fenêtres et l’installation de purificateurs d’air dans les classes comme solution d’appoint. Le retrait des femmes enceintes des établissements scolaires est également réclamé. Les mesures d’austérité qui ont saccagé le réseau d’éducation dans les dernières années sont pointées du doigt :
La crainte que le gouvernement Legault ne répète les erreurs libérales en dirigeant le Québec vers une nouvelle ère d’austérité après la crise avait poussé plus de 200 travailleuses essentielles à signer une lettre ouverte à l’automne. Dans celle-ci, les signataires demandent au gouvernement de revoir son approche budgétaire pour ne pas que le réseau d’éducation, notamment, subisse de nouvelles compressions budgétaires.