Photo : Éric Duhaime / Facebook

Éric Duhaime veut-il payer l’aide sociale en Bitcoins?

L’animateur de radio Éric Duhaime a annoncé dimanche soir qu’il se lance dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Québec (PCQ). S’il réussit son pari, il devra défendre le programme du parti, qui prévoit notamment d’utiliser la cryptomonnaie pour payer l’aide sociale.

La démission du chef du PCQ Adrien Pouliot, en octobre dernier, a lancé la course à sa succession. Éric Duhaime, qui a quitté son micro à la station FM93 de Québec en juillet et fait des chroniques à Radio X depuis ce temps, a rapidement démontré de l’intérêt pour le poste. Ces derniers mois, l’aspirant-chef a vivement dénoncé les mesures sanitaires pour lutter contre la Covid-19, allant même jusqu’à organiser une manifestation, tandis que que ses collègues de Radio X ont incité les jeunes à contracter le virus.

En devenant chef du PCQ, Éric Duhaime aurait également à défendre le programme du parti. Celui-ci propose de « réformer l’aide sociale de fond en comble » pour contrôler les dépenses des prestataires. Cela pourrait se faire en faisant des versements à l’aide de cryptomonnaies comme le Bitcoin :

« Un gouvernement du Parti conservateur du Québec créera un système facultatif de paiement de l’aide sociale en crypto-monnaies, car celles-ci peuvent être restreintes à des transactions très spécifiques. En adhérant à ce nouveau système optionnel, les prestataires verront leur prestation augmenter significativement, afin de les inciter à l’adopter. La prestation versée sera établie en fonction d’un budget : loyer, nourriture, vêtements & accessoires essentiels et frais d’emploi. Les sommes reçues ne pourront être dépensées qu’à ces fins. »

Extrait du programme du Parti conservateur du Québec

Parmi les autres mesures au programme du Parti conservateur, on retrouve entre autres la privatisation de services publics, la hausse de différents tarifs, le droit pour un propriétaire d’expulser des locataires âgés de plus de 70 ans, la vente de tous les HLM et la construction de pipelines traversant le territoire québécois. Aux élections de 2018, le parti n’a pas réussi à présenter des candidats dans l’ensemble des 125 circonscriptions et a récolté 1,46 % des votes à l’échelle du Québec.


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