Alors que Jean Coutu maintient les employés de son entrepôt de Varennes en lock-out depuis plus de 50 jours, l’entreprise a essuyé un revers face aux tribunaux. Elle a été obligée de renoncer au travail de briseurs de grève qu’elle avait embauchés.
Ce sont 23 personnes que l’entreprise employait illégalement pour remplacer les employés qu’elle maintient volontairement en arrêt de travail forcé. Une inspection du Tribunal administratif du travail le 27 octobre avait révélé que Jean Coutu s’adonnait à cette pratique interdite par la loi dans le cadre d’un conflit de travail. Pour le syndicat qui représente les travailleurs, c’est une petite victoire, mais il faut aller plus loin :
Depuis le 24 septembre, l’entreprise a mis les 680 travailleurs de son entrepôt de Varennes en lock-out pour les forcer à accepter les conditions de travail qu’elle leur offre. Les employés demandent de recevoir le même traitement que leurs confrères des entrepôts de Metro, la compagnie-mère de Jean Coutu. Le conflit de travail a un impact sur l’approvisionnement pour certains produits, qui commencent à manquer dans les pharmacies du groupe.