Photo : Parti québécois / Facebook

Gros salaire pour le chef du PQ pendant que le parti fait face à une mauvaise gestion financière

Vendredi, le Parti québécois (PQ) a décidé de verser un salaire de 120 000$ à son nouveau chef, malgré une dette colossale. Le même jour, on apprenait que le directeur général des élections du Québec a envoyé des amendes à d’anciens employés de campagne du parti pour des infractions à la loi électorale. 

Dans son bilan en date du 30 septembre dernier, Élections Québec fait état d’un plaidoyer de culpabilité et d’une condamnation concernant d’anciens agents officiels du PQ de l’élection de 2018 dans les circonscriptions de Charlesbourg et Montmorency. Dans les deux cas, des amendes devront être payées pour ne pas avoir produit le rapport de dépenses de la campagne électorale locale dans les délais prescrits par la Loi électorale. Dans ce bilan, le PQ est le seul parti provincial à avoir reçu de telles amendes.

Par ailleurs, le parti a décidé de rémunérer son nouveau chef, Paul Saint-Pierre Plamondon, à la hauteur de 120 000$ par année jusqu’à ce qu’il se fasse élire député. Cela pourrait prendre un certain temps, puisque M. Saint-Pierre Plamondon ne s’est pas engagé à se porter candidat à une prochaine élection partielle. Pourtant, les finances du parti sont dans un état précaire. En septembre, on apprenait que la dette du PQ s’élève à près de 2,5 millions de dollars et que les finances sont dans le rouge depuis 2012.

D’autres problèmes guettent le PQ, notamment sur le front de l’unité. Durant la course à la chefferie, la députée Lorraine Richard a menacé de quitter si Sylvain Gaudreault n’était pas élu chef. Si elle mettait ses menaces à exécution, le PQ n’aurait plus que 8 députés à l’Assemblée nationale.


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