Le contexte de la pandémie et des mesures sanitaires a eu un effet dévastateur sur la santé psychologique des enseignantes de primaire et de secondaire. Selon une consultation effectuée par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), 70% d’entre elles affirment avoir connu une baisse de leur santé mentale et 81% disent avoir observé des signes de stress, déprime et anxiété chez leurs collègues.
Déjà, au début septembre, le système scolaire lançait des signaux inquiétants. Mais maintenant, la hausse de la charge de travail et la façon dont le gouvernement a planifié la rentrée scolaire sont pointées du doigt pour la dégradation de la santé mentale des enseignantes. En plus d’enseigner, elles doivent désinfecter les classes, surveiller davantage leurs élèves, s’assurer que ceux-ci se lavent bien les mains et rappeler les consignes sanitaires.
Toutefois, cela ne réglerait pas les problèmes qui existaient avant la pandémie et qui menait à de nombreux départs dans la profession. Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas offert d’aide significative au corps enseignant. Au lieu de chercher à améliorer les conditions de travail, il cherche plutôt à ramener des enseignantes retraitées dans les écoles.