Jean-François Roberge a faussement prétendu, durant des semaines, que les méthodes de mesure du CO2 dans les écoles étaient approuvées par la Santé publique, ce qui n’était pas du tout le cas. Le ministre de l’Éducation a trahi la population et doit immédiatement démissionner, réclame l’opposition.
Le ministre caquiste de l’Éducation, Jean-François Roberge, a menti au sujet des tests de CO2 dans les écoles. Il avait garanti que sa méthode avait reçu l’approbation de la Santé publique : or, cela est faux, a révélé Radio-Canada. Le protocole n’a été ni développé avec la Santé publique, ni « validé » par celle-ci, contrairement à ce qu’a toujours prétendu le ministre.
Au contraire, la Santé publique aurait signifié sa désapprobation à l’égard du fonctionnement des tests, qui faisait aussi l’objet de critiques catégoriques de la part de spécialistes, en plus de soulever l’inquiétude des enseignantes.
François Legault a pris la défense de son ministre, assurant qu’il avait été honnête et méritait toute sa confiance. Mais les partis d’opposition, eux, ont manifesté leur colère. Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), exige la démission immédiate du ministre Roberge.
Les débats à l’Assemblée nationale se sont échauffés et le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, s’est même mis à crier dans le Salon bleu. Il a dû être rappelé à l’ordre par ses opposants.
Selon la méthode actuellement mise de l’avant par le ministère de l’Éducation, le CO2 est mesuré à trois reprises dans les classes : avant l’arrivée des élèves, durant les cours, et une dernière fois après que les fenêtres aient été ouvertes pour une vingtaine de minutes. C’est la moyenne des trois mesures qui est considérée par le ministère, faussant les résultats en les rendant nettement plus favorables.
De plus, toutes sortes de stratégies étaient employées au moment des tests pour améliorer encore les mesures, comme l’avait montré Majeur. Les classes dont les fenêtres ne pouvaient être ouvertes étaient notamment laissées de côté.