Brésil : l’irresponsabilité du gouvernement d’extrême droite face à la pandémie menace la planète entière

La catastrophe sanitaire en cours au Brésil est la conséquence directe de l’irresponsabilité du président autoritaire Jair Bolsonaro, qui méprise la population et la science au nom de l’économie. L’extrême contagion et l’apparition de variants constituent une menace planétaire.

Le gouvernement de Jair Bolsonaro, président autoritaire du Brésil, s’oppose activement aux mesures de prévention de la COVID-19. La situation sanitaire au pays est donc catastrophique : plus d’un quart de millions de personnes sont mortes de la COVID-19, ce qui représente 10% des victimes à l’échelle mondiale. La situation s’est encore sérieusement aggravée dans les derniers mois avec l’apparition d’un nouveau variant, potentiellement plus contagieux et capable de réinfecter des personnes qui ont déjà été malades.

C’est l’attitude du gouvernement d’extrême droite qui explique l’ampleur du désastre, s’indignent des scientifiques et des opposants au régime. Le président Bolsonaro ne se contente pas de minimiser la pandémie, de ridiculiser le masque et de mépriser les victimes : il empêche aussi les autorités régionales de mettre en place des mesures de distanciation et de confinement, puisqu’il veut favoriser à tout prix la poursuite des activités économiques. Il refusait aussi jusqu’à hier d’organiser une véritable campagne de vaccination, si bien que la crise sanitaire risque de durer jusqu’à la fin de 2022.

Or, le monde entier est mis en danger par les choix du gouvernement Bolsonaro. Le président autoritaire est « l’ennemi public mondial numéro un », a déclaré au Guardian Miguel Nicolelis, un éminent scientifique brésilien. En effet, plus le virus circule, plus les variants risquent d’apparaître et de se propager sur la planète : un variant résistant aux vaccins actuels pourrait avoir de graves conséquences bien au-delà des frontières brésiliennes.

« L’histoire condamnera ces gens. »

Miguel Nicolelis, neuroscientifique brésilien et professeur à la Duke University, au Guardian


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