Photo : André François McKenzie / Unsplash

Le Bitcoin, un nouveau désastre écologique?

Une nouvelle étude montre que le « minage » de bitcoin utilise plus d’électricité que certains pays, tels que l’Argentine ou les Pays-Bas. Or, la compagnie Tesla, qui se donne une image « verte », a investi massivement dans le Bitcoin récemment, faisant grimper considérablement la valeur de la cryptomonnaie.

Une analyse menée par des chercheurs de l’université Cambridge révèle que le « minage » de bitcoins consomme environ 121,36 térawatt-heures par année. C’est plus que la consommation annuelle de l’Argentine, des Pays-Bas et de l’Arabie Saoudite.

Le « minage » de bitcoins consiste à vérifier et traiter des transactions effectuées avec la cryptomonnaie. Ceci demande beaucoup de puissance de calcul, que les « mineurs » mettent au service du système en échange d’une possible récompense sous forme de bitcoins. Celle-ci n’est pas garantie, toutefois. Plus on vérifie de transactions, plus on a de chances de recevoir de l’argent. Il s’agit donc d’une forme de loterie, et c’est en augmentant le nombre d’ordinateurs spécialisés et énergivores, parfois assez pour remplir un entrepôt, que plusieurs espèrent faire fortune. 

Les auteurs ajoutent que la situation va empirer tant que la valeur des bitcoins ne descendra pas. Celle-ci tourne présentement autour de $48,000 US après que Tesla ait annoncé un investissement de 1,5 milliard $ dans la cryptomonnaie. La compagnie, qui a reçu 1,2 milliard $ en subventions environnementales en 2020 en plus d’avoir engendré d’immenses profits, a aussi annoncé qu’elle prévoyait accepter les paiements en bitcoins dans le futur, générant encore plus d’engouement et motivant sans doute plusieurs à redoubler leurs efforts de « minage ».   


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