La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé qu’elle n’avait pas l’intention de laisser Donald Trump venir jouer au golf dans les prochains jours sur son territoire. Au Canada, une pétition demande à Justin Trudeau de faire de même.
L’avenir du président sortant des États-Unis semble incertain depuis les événements survenus mercredi à Washington. Les élus démocrates du congrès évoquent une possible destitution tandis que certains républicains demandent sa démission. Si le principal intéressé n’entend pas démissionner, une rumeur circule en Écosse selon laquelle il s’apprêterait à venir passer les derniers jours de sa présidence sur un terrain de golf qu’il y possède. Une information qu’a démentie la Maison-Blanche.
Interrogée à ce sujet, la première ministre Nicola Sturgeon a dit que le président défait n’était pas le bienvenu en sol écossais en ce moment.
« Nous ne permettons pour le moment pas aux gens de venir en Écosse, sauf pour des voyages essentiels. Cela s’applique à lui comme à n’importe qui d’autre et venir jouer au golf est une raison que je ne considérerais pas comme essentielle. »
Nicola Sturgeon, première ministre écossaise
Sur internet, une pétition commence à circuler pour que Donald Trump soit déclaré persona non grata aussi au Canada. Selon le créateur de cette pétition, une telle décision pourrait avoir « un effet mobilisateur auprès de nombreux chefs d’État tout en appuyant ainsi la démarche en cours de destitution des élus démocrates des USA ».