Alors que sa présidence touche à sa fin, Donald Trump distribue de nombreux pardons présidentiels. Parmi les bénéficiaires, on retrouve quatre mercenaires de la firme Blackwater qui ont tué quatorze civils irakiens, dont deux enfants, en 2007.
Hier, le président américain sortant Donald Trump a poursuivi sa distribution de pardons présidentiels. Cette fois-ci, les heureux élus sont quatre employés de sécurité de la firme Blackwater (renommée Academi) qui avaient été reconnus coupables d’homicide et de meurtre au premier degré pour des événements survenus pendant l’occupation américaine en Irak. L’un d’eux purgeait une sentence d’emprisonnement à vie, alors que les trois autres avaient été condamnés à 30 ans de prison.
Le massacre de la Place Nisour, survenu le 16 septembre 2007, s’est produit lorsque ces mercenaires ont tiré sur une foule de civils dans ce secteur de Bagdad. À coups de mitrailleuses, de lance-grenades et de fusils de précision, ils ont tué quatorze personnes, dont deux enfants. Cela a mené à une vague d’indignation un peu partout dans le monde. Un premier procès, en 2014, n’avait pas abouti. Joe Biden, alors qu’il était le vice-président de Barack Obama, a ensuite fait des démarches pour que de nouvelles accusations soient portées contre les quatre hommes. C’est ce qui a mené à leur condamnation en 2015.
Donald Trump profite de ses derniers moments à la Maison-Blanche pour pardonner différentes personnes, dont de proches collaborateurs et des membres de sa famille, afin de leur éviter des peines de prison. Il songerait même à se pardonner lui-même afin de se protéger contre d’éventuelles accusations.