Photo : STNGR Industries / Unsplash

Armes à feu : Trudeau se traîne les pieds

À quelques jours de l’anniversaire de la tuerie de Polytechnique, le gouvernement Trudeau est critiqué pour la lenteur de son action dans le dossier du contrôle des armes à feu. Le groupe PolySeSouvient et ses alliés demandent que soit déposée une loi qui devait être présentée le printemps dernier.

Le printemps dernier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé l’interdiction de 1500 modèles d’armes à feu. Cela s’accompagnait également d’un engagement de déposer un projet de loi pour mieux encadrer les armes à feu au pays avant l’été. Six mois plus tard, les survivants et familles de victimes des tueries de Polytechnique, du Collège Dawson et de la Mosquée de Québec, en plus de l’Association étudiante de Polytechnique constatent qu’aucun projet de loi n’a été adopté et appellent le gouvernement à respecter ses engagements.

D’autres mesures, comme la mise en place d’un programme de rachat des armes à feu nouvellement interdites, auraient également dû être mises en place. Selon PolySeSouvient, agir maintenant pourrait sauver des vies :

« Nous comprenons que nous sommes en pleine pandémie, mais justement, dans un contexte hautement anxiogène où les victimes de violence conjugale sont encore plus vulnérables et où il y a un risque accru de suicides – il serait question du double selon un récent reportage – le contrôle des armes s’avère tout aussi urgent. »

Polysesouvient

Durant les dernières années, le Parti libéral de Justin Trudeau a pris de nombreux engagements au sujet du contrôle des armes à feu. En campagne électorale, le parti s’était notamment engagé à imposer des interdiction ou restrictions plus sévères pour les armes de poing, mettre en place des mesures pour empêcher les détournements massifs d’armes et restreindre le marketing des armes à feu. Aucune de ces promesses n’a été réalisée à ce jour.


Vous aimez nos publications?
Suivez Majeur sur vos réseaux sociaux