Le groupe minier Rio Tinto est dans la tourmente depuis le saccage d’un site aborigène qui a été commis par des ouvriers de l’entreprise en Australie. Le président vient d’annoncer sa démission d’ici mars, alors que d’autres dirigeants seront privés de leurs bonus cette année.
Au mois de mai, l’entreprise a lancé des opérations de dynamitage dans des cavernes de la région de Pilbara en Australie-Occidentale après avoir reçu l’autorisation du gouvernement de procéder. Pourtant, elle savait depuis 2013 au moins que le secteur comporte de nombreux sites sacrés aborigènes et avait été avertie de leur importance dès 2018, puis encore en 2019 et au début de 2020. La caverne qui a été détruite est un lieu sacré depuis plus de 46 000 ans.
Après que la destruction ait été rendue publique, au mois de juin, la compagnie a décidé de mettre sur pause ses opérations dans la région. Au début de cette semaine, elle a annoncé que trois de ses dirigeants seront privés de bonus salariaux cette année, pour un montant total de 5 millions $. Après une semaine houleuse, les trois ont annoncé leur démission, dont le président Jean-Sébastien Jacques. Toutefois, les trois hommes continueront de recevoir des bonus à long terme malgré leur départ. En 2019, M. Jacques a reçu plus de 7,6 millions $ en salaire, bonus et autres avantages.
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